Ma prévision du BPA pour le Q3: 3 * 1,5 M$ = 4,5 M$ (René a dit qu’en juin et juillet les ventes avaient atteint 1,5 M$ et plus par mois) + 628 000$ = 5,13 M$ * 25 % de marge nette = 1,3 M$ / 14,5 M actions = 0,09$ par action. Le 0,10$ est atteignable mais étant donné que ma prévision se veut conservatrice, je n’irai pas jusque là.
Je viens de réaliser que la commande internationale de 628K$ a été envoyée la première semaine d’août… donc n’est pas inclus dans le 1.5M$ de juin ou de juillet.
Mon 4.5M$ pour le Q3 et 4.0M$ pour le Q4 se veulent plus conservateurs que je ne le pensais. Je ne serais pas surpris de voir 0.30$ BPA pour 2015.
Je crois que l’erreur la plus commune des investisseurs qui étudie ce titre est de ne pas comprendre la valeur ajoute du modèle d’affaires. Biosyent n’est pas qu’un distributeur qui réussi à obtenir des licences pour des produits. Biosyent est une vraie plateforme de commercialisation qui offre des produits à valeur ajoute et qui s’internationalise. Mon humble opinion.
Elle est partagée. René et son équipe sont de vrais pros en ce qui concerne la mise en marché. En plus, mes discussions avec lui m’ont porté à croire qu’il a un réel talent et beaucoup de discipline pour l’allocation de capital. Ce n’est que mon avis également.
Une annonce ce am pour un nouveau produit destiné à la division hôpitaux
PHOTOCURE ANNOUNCES BIOSYENT AS EXCLUSIVE PARTNER FOR CYSVIEW® IN CANADA
Oslo, Norway, 19 August, 2015: Photocure ASA (OSE: PHO), a specialty pharmaceutical company focused on photodynamic technologies, announces today the appointment of BioSyent Pharma Inc. as their exclusive distributor for the commercialization of Cysview in Canada. Cysview®/Hexvix® is Photocure’s flagship product to aid in the diagnosis and management of bladder cancer.
Under the terms of the agreement, Photocure will receive up to USD 1,000,000 in milestone payments for the rights to Cysview in the territory, which includes USD 650,000 upon signing of the agreement.
BioSyent Pharma will fund all costs related to the launch and commercialization of Cysview, which was approved by Health Canada in January 2015. The market potential in the territory is estimated to be similar to the potential in the Nordics, where Photocure commercializes Hexvix with its own sales team.
Kjetil Hestdal, President & CEO of Photocure, said: “We are pleased to have secured BioSyent Pharma as our new commercialization partner in Canada with their market position within urology and their strong and experienced team. We are happy to report that Hexvix/Cysview commercialization is progressing well and we continue to expand into new territories to ensure patients and urologists have access to the most optimal treatment for the diagnosis and management of bladder cancer.”
René Goehrum, President & CEO of BioSyent, said: “We are delighted to partner with Photocure to commercialize an innovative product such as Cysview for Canadian patients and health care professionals. This product has clearly demonstrated that it can improve patient lives. Furthermore, Cysview fits well with our existing urology business.”
For further information, please contact:
Photocure
President & CEO Kjetil Hestdal
Tel: + 47 913 19 535, Email: kh@photocure.no
CFO Erik Dahl
Tel: +47 450 55 000, Email: ed@photocure.no
About Photocure ASA
Dans la région des Nordiques, Photocure a enregistré des revenus de 33.415 MNOK en 2014 et de 18.2 MNOK pour les premiers six mois de 2015. En assumant qu’ils vont maintenir une croissance de 20% yoy, Photocore est en voie de réaliser 40.1 MNOK en ventes pour 2015 ou 6.3M$ CAD. La population des Nordiques est de 26 millions d’habitants. La Suède est encore un marché en forte croissance pour Cysview dans cette région. J’assume que le potentiel de ventes à maturité est de 8-10M$ pour le Canada.
Dans le MD&A du Q2:
An expansion of the use of Hexvix/Cysview into the surveillance patient segment will open a market segment estimated to be 2-3 times larger than the current segment.
Patient recruitment is planned to start in the second half of 2015, with final results expected in 2017 and possible approval in 2018.
Opportunité à long-terme très intéressante.
Divulgation: J’ai racheté ma position complète à 7.00$ (que j’avais vendu à des prix plus élevés) ce matin.
J’ai parlé à Rene cette après-midi.
Potentiel de 3.5 à 6M$ de ventes à maturité pour Cysview.
Aucune valeur n’a été attribué dans la transaction au potentiel à long terme d’expansion de Cysview dans le segment de la surveillance/suivi des patients.
Insider buying pour 5,000 actions le 26 août 2015: http://www.tmxmoney.com/TMX/HttpController?GetPage=SearchInsiderTrade&Language=en&Submit=Submit&QuerySymbol=Rx&x=25&y=17
J’ai acheté 1,600 actions dernièrement en rabais dans mon REER!
Insider buying pour 1,154 actions ce vendredi 28 août 2015:
J’ai rencontré le management de nouveau cette semaine. L’entreprise a toujours plusieurs produits dans la phase de lancement comme Repagyn, Proktis, Aguettant et bientôt Cysview. Dans le cas de Cysview, c’est particulièrement significatif d’avancer qu’en plus du 3-6 M$ conservateur de prévision de ventes mentionné (réf. moins de 40 % de part de marché estimé alors que la technologie est supérieure), le marché de la surveillance est deux fois plus élevé. Ces ventes potentielles supplémentaires pour la surveillance ne seraient toutefois possibles que dans 2-3 ans après les approbations nécessaires.
Au delà des développements positifs en cours dans les différentes divisions, c’est les additions à l’équipe de direction que je trouve le plus porteur pour alimenter la croissance.
http://www.biosyent.com/rx/corporate_management/#.VhvM6Hp_Oko
Dans ce contexte, j’aime encore plus le titre que quand il était à 1-1,50 $ car il a maintenant un pipeline de produit plus diversifié.
Pour ceux qui s’ennuyait de la voix de René présentant les derniers résultats:
Voici le Q3 2015: https://www.youtube.com/watch?v=CCYY2jxkei4&feature=em-uploademail
En plus d’accélérer les investissements en marketing (+30 %) pour le lancement en cours de plusieurs produits il réussit à faire progresser le EPS à 0.08 (vs 0.07)… très impressionnant surtout que les unités vendus de Cathejell augmentent de 48 % et celles de Repagyn de + 44 %.
Feramax 150 a un trimestre record et les ventes internationales devraient doubler en 2015.
En plus de Cysview qui sera lancé bientôt je crois qu’il faut lire attentivement le outlook. Celui-ci laisse présager un autre ajout significatif. Une idée de ce que cela pourrait être ?
Quelques échanges aujourd’hui sur le site Corner Berkshire an Fairfax. Drokos semble négatif sur le titre. C’est toujours bon de lire d’autres points de vue.
http://www.cornerofberkshireandfairfax.ca/forum/investment-ideas/rx-biosyent/160/
Merci d’avoir porter le tout à notre attention @Snowball
Pour ma part, je viens de lire les points de Drokos, qui aide bien sûr à mettre le titre en perspectives. Malgré tout, je vois plusieurs failles dans ses arguments, que je crois dû à 1) un manque de communication avec René 2) un diminution du niveau de DD que Droko effectuait après avoir tenu bon sur le titre pour 1 an avec d’aussi bons résultats (j’avoue que je suis coupable aussi!).
Ainsi, voici mon opinion sur ses différents points:
-Poor disclosure (En parlant de la contribution de chaque produit): Il y a d’énormes avantages à ne pas révéler à la compétition la ventilation des ventes de ces produits. Parmi eux, 1) c’est la meilleure façon de dissimuler un produit «perle rare» qui peux ainsi accumuler des parts de marché rapidement et avant que la compétition tente de venir s’installer 2) Si on contact René, il est presque certain qu’il acceptera de fournir une indication de la pénétration maximale potentielle de chacun des produits (ex: $10M-$15M pour Feramax 150, $1M - $2M pour Proktis, $3M pour Cathegel etc.) 3) Je ne suis pas d’accord que les compagnies pharmaceutique comparables sont davantage « transparentes » je me souviens de Paladin Labs qui profitait aussi de cette avantage et plus récemment, je pourrais me gâter en mentionnant Valeant, qui au 2e trimestre de cette année était la plus importante capitalisation canadienne, mais ce serait du sensationalisme ce fesant. Ça ne les a pas empêchées de réussir à exécuter leur plan d’affaires sans accro (surtout pour la première )
Bref, je crois que ce premier argument révèle une certaine frustration / découragement de Drokos qui ne fait peut-être pas les efforts nécessaire pour recueillir ces informations et/ou se faire ses propres estimé avec les parcelles d’information que René va parfois révéler en présentation Youtube et MD&A. Enfin, ça ne prend pas la tête à Papineau non plus pour savoir que la grande majorité des revenus vient toujours de Feramax. Qu’il y ait disclosure ou non, c’est le risque de concentration qui fait le plus peur au ‘‘marché’’ (selon mon humble opinion), pas besoin de divulgation pour le savoir.
- Inconsistent (and low) growth over the last 5 quarters: Ce commentaire vient renforcer ma première impression, la raison pourquoi la profitabilité a été affecté (ralentie) ce n’est pas à cause de la réduction de la croissance des ventes ou des marges brutes. Bien au contraire, c’est parce que René et Alfred ont décidé de faire passer la plateforme commerciale de RX au prochain niveau. C.-à-d. qu’il se sont mis a engager plus de personnelle, augmenter leur espace bureau et surtout, retenir les gens qualifiés pour les postes. C’est bien évident que ces coûts additionnels augmentent la structure de coûts, mais si on se projette dans 2-3 ans, c’est quelque choses d’inévitable. À long terme, l’avantage compétitif de Biosyent, comme toutes compagnies de commercialisation pharmaceutique (i.e. Paladin Labs) c’est sa force de vente et son contact privilégié avec les médecins, pharmaciens, hôpitaux, distributeurs internationaux etc. Ce genre de lien ne se construit pas en tapant des mains et criant ciseaux. Ça prend du temps, du personnel qualifié, respecté et reconnu. Pas pour rien qu’on vient d’aller chercher Joost Van Der Mark et un peu plus tôt, Ramesh Moothan.
Et puis bon, la croissance des profits des 12 derniers mois a été tout de même supérieure à l’augmentation des revenus, (c’est le cas depuis au moins 3-5 ans aussi) ce qui veut dire que les décisions d’investissement du passé ont été profitable. C’est certain qu’on préférait les +50% de profits de 2014 mais il est tout à fait normal que nous passions à travers un « pallier ». Par ailleurs, combien de compagnies ai-je vu être engouffrées dans les déficits pour « investir » dans la croissance à long terme. Ici on a une compagnie qui doit se « contenter » d’une croissance des profits de 25% Année-à-ce-jour (YTD), c’a de quoi remettre les choses en perspectives ça aussi.
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Très d’accord avec Drokos sur ce point, je n’ai rien a ajouté j’ai remarqué les mêmes anomalies depuis quelques trimestres. Je sais que René essai de faire un effort pour plaire à certains actionnaires / fonds d’investissement en parlant de quelques indicateurs « populaires » comme l’EBITDA par exemple. Bon, je ne peux pas le blâmer, mais ce n’est définitivement pas la seule compagnie que j’ai pu voir utiliser ce genre de subterfuges. Il pourrait être intéressant de soulever ce point à René personnellement plutôt que de seulement sans plaindre. René aussi, a besoin d’un feedback.
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En premier lieu, je n’annualiserais pas le BPA trimestriel d’une société qui a une partie grandissante de ses ventes sujettes à des variations saisonnières (ventes internationales + produits insecticides bio), on a qu’a penser au $600k d’exportation retardé du Q2 au Q3. J’utiliserais plutôt les 12 derniers mois pour calculer mon Ratio C/B et j’appliquerais une fourchette de croissance réaliste sur ce chiffre pour estimé mon C/B à terme (Forward PE). Mais là on parle de préférences personnelles.
Ce que je suis d’accord par contre, c’est que l’évaluation du titre entre 20 et 25X les bénéfices, n’est pas particulièrement attrayante ou du moins, ne procure pas une marge de sécurité phénoménale sur la thèse d’investissement. Néanmoins, je trouve ça curieux de la comparer avec d’autres ‘’ specialty pharma ‘’ qui s’échangeraient à 10x les bénéfices. Plus tard, il répond qu’il voulait dire EV/EBITDA (un autre ratio ‘‘ajusté’’) mais tous ses comparables sont des multinationales milliardaires! (ENDO, Valeant, MNK, TEVA) - Ça manque un peu de sérieux, RX maintient à peine une capitalisation boursière de $100M…
Quand je regarde d’autres ‘‘specialty pharma’’ canadiennes, je vois surtout des compagnies non profitables, endettées (Tribute Pharma : TRX, Pediapharm : PDP) ou bien loin d’être dans un stade où il est possible d’évaluer le ‘‘earning power’’ de façon crédible (Knight Therapeutics : GUD).
Bref, je suis d’accord qu’il faut y croire (surtout dans le management) pour supporter cette évaluation du titre, mais pas dans son argumentaire.
- Enfin le seul point dans lequel je voudrais faire des recherches plus approfondies c’est sur le track record de René car je ne suis pas certain de saisir ce qu’il avance par:
« Rene has had some good success the last couple years, but remember this guy ran the old dog of a business nearly into the ground for 10+ years.»
Quelqu’un a une idée là-dessus ?
PS: @Snowball, je me rend compte que tu as adressé presque tous mes points dans des posts plus bas dans le thread du site, pardon si je n’ai que renchéri, je n’ai pas pris le temps d’aller jusqu’au tout dernier post, je n’ai lu que ceux de Drokos!
Je vais me faire l’avocat du diable pour un moment. N’est-ce pas un peu réducteur de résumer un investissement à un seul indicateur comme le PE du dernier trimestre annualisé ? Ou de celui des 12 derniers mois ? Et de d’affirmer que parce que le multiple actuel est plus élevé que d‘autres concurrents - aux bilans et modèles économiques différents - l’entreprise est chère ?
Certaines entreprises comme Biosyent on fait le choix de croitre à des rythmes élevés. Cela a des couts ; tous aussi élevés. Et donc qu’un impact très clair sur le compte de résultats car les dépenses liées à la croissance sont rarement capitalisées. Les résultats nets sont donc réduits, quelque fois de façon très significative. (Thomas Russo utilise le terme de « depressed reported earnings » quand il parle de ce genre d’entreprises).
Dans le cas de RX, il est évident que les résultats nets seraient bien plus élevés sans les investissements des 18 derniers mois - ils ont presque doublé le nombre d’employés pendant cette période ! (Et encore plus surprenant ont quand même réussi à faire croitre l’EPS !). En simplifiant, les dépenses liées aux nouveaux produits sont engagées au moins un an en avance des ventes - voire plus, il a fallu plusieurs années pour que Feramax deviennent rentable.
Donc si l’on veut comparer RX avec des entreprises à faible croissance organique, on devrait comparer la profitabilité de l’entreprise en ajustant le résultat de certaines dépenses liées à la croissance. Je ne parle pas des investissements qui sont nécessaire pour faire croitre Feramax de 5-10% par an, mais des autres, et notamment des dépenses liées aux nouveaux produits qui génèrent des ventes trop faibles pour couvrir leurs couts mais qui ont de très forts potentiels.
Ce genre de stratégies a un risque supplémentaire, le risque que ces investissements soient destructeurs de valeur. Et cela peut justifier un multiple plus faible. Mais quant on a des dirigeants comme René et Alfred qui prennent se genre de décisions ; des dirigeants qui ont prouvé leur capacité à exécuter et à créer énormément la valeur à long terme, ce risque est fortement réduit.
Dans ce cas utiliser un (faible) multiple sur des résultats volontairement réduits me paraît être une erreur. Oui, sur le papier, en utilisant un modèle très simplifié, l’entreprise paraît chère. Mais en réalité en ajustant des dépenses de croissance, elle est très bon marché. (Toute proportion gardée, cela me rappelle un peu un article du MCC ou l’auteur a décidé de ne pas acheter Berkshire à $97 dans les années 80s, car l’entreprise se négociait à un premium de 50% sur le reste du marché. Son modèle d’evaluation était alors malheureusement trop simple…)
En clin d’œil, voici les liens vers l’article et la vidéo que j’ai mentionnés :
Thomas Russon on management’s Capacity to Suffer to create long term value : https://www.youtube.com/watch?v=skrSif0vhOk
I Passed on Berkshire Hathaway at $97 Per Share by Rod Maciver: http://microcapclub.com/2015/05/i-passed-on-berkshire-hathaway-at-97-per-share
Je peux difficilement renchérir là dessus @Gael je suis entièrement d’accord. Mon point n’était pas non plus de me lancer dans la rhétorique de l’utilisation unique du PE mais seulement de démontrer la faiblesse d’un argumentaire basé sur un seul indicateur et qui plus est avec des comparables inadéquats.
Par « pallier », je nommais précisément l’investissement non-capitalisable que tu décris si bien dans ton commentaire.
Il me reste encore des croutes à manger pour pouvoir résumer aussi aisément le concept du ‘‘depressed reported earnings’’ mais je n’ai pas besoin d’obtenir la note parfaite à ce sujet pour être Long RX, René et son équipe
Merci pour les liens, et les commentaires, tant à @Snowball qu’à toi . Ça fait du bien de lire du contenu de qualité. C’a de quoi en motiver plusieurs à élever leur jeu/analyses.
Mon inquiétude, c’est la capacité de l’entreprise à continuer de croître à 30% l’an prochain. En supposant que 80% des ventes au Canada proviennent de Feramax 150, et en assumant 15% de croissance sur ce segment (optimiste car le marché total est mature au Canada avec moins de 1% de croissance pour les doses en 2015 jusqu’à date et deux nouveaux concurrents) et 100% de croissance pour Feramax à l’international en 2016, le reste du portefeuille de produits doit croître d’au moins 73% pour atteindre le 30% de croissance globale.
À cela j’ajouterais que la marge nette est stable à 25-26% depuis plusieurs trimestres. Je doute observer une augmentation des marges puisque Biosyent devra réinvestir dans sa croissance à chaque année pour maintenir un taux de croissance intéressant. Les marges sur les nouveaux produits pourraient aussi s’avérer moins intéressantes que le mix actuel de produits.
Donc, en supposant 25% de marge nette, j’obtiens un BPA estimé de 0.30$ pour 2016 et le titre se transige à plus de 20x les profits. Feramax est un énorme succès, mais il y a un gap important entre ce produit et les nouveaux (soit au niveau du potentiel de ventes à maturité ou du stade de commercialisation ou les deux) qui crée à court terme une pression négative sur la croissance. Il y a aussi le risque qu’un ou plusieurs des nouveaux produits soit un flop commercial.
Bref, j’ai vendu ma position pour revenir en cash. Ma crainte c’est que le marché punisse Biosyent, spécialement si un bear market se confirme.
La compagnie a un portefeuille de plus en plus diversifié et je regarde pour ajouter à ma position, encore plus si le cours pouvait baisser. En plus de Feramax qui a encore eu une hausse de 19 % (7.2 % à 8.6 % selon IMS Health), les 5 nouveaux piliers majeurs de la croissance devraient être
- Repagyn hausse de 44 % des unités Q to Q, pourrait représenter + 300 % pour 1 an. M. Goehrum affirme que cela est comparable au Feramax au même stade … et rappelons que le marché n’offre pas la même concurrence !
- Ventes internationales, je suis d’accord avec le research update de Cantor du 12 novembre 2015, plusieurs des autres distributeurs des 8 pays qui n’ont pas encore commandé devraient avoir les autorisations dans les pays respectifs et commencer à vendre en 2016.
- Cathegel
- Cysview. C’est un produit que je trouve stratégique pour ajouter au positionnement dans les hôpitaux.
- Le prochain produit ?
Feramax est aussi en position de gain de marché pour une autre raison. Il semblerait que certaines pharmacies ont décidé de sortir des concurrents génériques qui prennent de la place sur les tablettes et ne se vendent pas assez. Comme nous le savons, l’espace tablette est très importante pour un détaillant et le stock doit rouler. Feramax ? Il n’y a pas d’inventaire inutile et ne prend pas de place sur les tablette. Il est derrière le comptoir et il doit être demandé. La force du brand et le produit sont déterminants aussi dans ce segment de marché…
Ceci étant écrit on ne peut prévoir les fluctuations des cours boursiers à court terme !
Faut pas oublier que à court terme, une partie de la croissance des ventes en 2016 servira à contrebalancer l’effet de devise.
Le succès à LT de biosyent passera par leur habileté à ajouter des nouveaux produits à succès.