Merci d’avoir porter le tout à notre attention @Snowball
Pour ma part, je viens de lire les points de Drokos, qui aide bien sûr à mettre le titre en perspectives. Malgré tout, je vois plusieurs failles dans ses arguments, que je crois dû à 1) un manque de communication avec René 2) un diminution du niveau de DD que Droko effectuait après avoir tenu bon sur le titre pour 1 an avec d’aussi bons résultats (j’avoue que je suis coupable aussi!).
Ainsi, voici mon opinion sur ses différents points:
-Poor disclosure (En parlant de la contribution de chaque produit): Il y a d’énormes avantages à ne pas révéler à la compétition la ventilation des ventes de ces produits. Parmi eux, 1) c’est la meilleure façon de dissimuler un produit «perle rare» qui peux ainsi accumuler des parts de marché rapidement et avant que la compétition tente de venir s’installer 2) Si on contact René, il est presque certain qu’il acceptera de fournir une indication de la pénétration maximale potentielle de chacun des produits (ex: $10M-$15M pour Feramax 150, $1M - $2M pour Proktis, $3M pour Cathegel etc.) 3) Je ne suis pas d’accord que les compagnies pharmaceutique comparables sont davantage « transparentes » je me souviens de Paladin Labs qui profitait aussi de cette avantage et plus récemment, je pourrais me gâter en mentionnant Valeant, qui au 2e trimestre de cette année était la plus importante capitalisation canadienne, mais ce serait du sensationalisme ce fesant. Ça ne les a pas empêchées de réussir à exécuter leur plan d’affaires sans accro (surtout pour la première )
Bref, je crois que ce premier argument révèle une certaine frustration / découragement de Drokos qui ne fait peut-être pas les efforts nécessaire pour recueillir ces informations et/ou se faire ses propres estimé avec les parcelles d’information que René va parfois révéler en présentation Youtube et MD&A. Enfin, ça ne prend pas la tête à Papineau non plus pour savoir que la grande majorité des revenus vient toujours de Feramax. Qu’il y ait disclosure ou non, c’est le risque de concentration qui fait le plus peur au ‘‘marché’’ (selon mon humble opinion), pas besoin de divulgation pour le savoir.
- Inconsistent (and low) growth over the last 5 quarters: Ce commentaire vient renforcer ma première impression, la raison pourquoi la profitabilité a été affecté (ralentie) ce n’est pas à cause de la réduction de la croissance des ventes ou des marges brutes. Bien au contraire, c’est parce que René et Alfred ont décidé de faire passer la plateforme commerciale de RX au prochain niveau. C.-à-d. qu’il se sont mis a engager plus de personnelle, augmenter leur espace bureau et surtout, retenir les gens qualifiés pour les postes. C’est bien évident que ces coûts additionnels augmentent la structure de coûts, mais si on se projette dans 2-3 ans, c’est quelque choses d’inévitable. À long terme, l’avantage compétitif de Biosyent, comme toutes compagnies de commercialisation pharmaceutique (i.e. Paladin Labs) c’est sa force de vente et son contact privilégié avec les médecins, pharmaciens, hôpitaux, distributeurs internationaux etc. Ce genre de lien ne se construit pas en tapant des mains et criant ciseaux. Ça prend du temps, du personnel qualifié, respecté et reconnu. Pas pour rien qu’on vient d’aller chercher Joost Van Der Mark et un peu plus tôt, Ramesh Moothan.
Et puis bon, la croissance des profits des 12 derniers mois a été tout de même supérieure à l’augmentation des revenus, (c’est le cas depuis au moins 3-5 ans aussi) ce qui veut dire que les décisions d’investissement du passé ont été profitable. C’est certain qu’on préférait les +50% de profits de 2014 mais il est tout à fait normal que nous passions à travers un « pallier ». Par ailleurs, combien de compagnies ai-je vu être engouffrées dans les déficits pour « investir » dans la croissance à long terme. Ici on a une compagnie qui doit se « contenter » d’une croissance des profits de 25% Année-à-ce-jour (YTD), c’a de quoi remettre les choses en perspectives ça aussi.
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Très d’accord avec Drokos sur ce point, je n’ai rien a ajouté j’ai remarqué les mêmes anomalies depuis quelques trimestres. Je sais que René essai de faire un effort pour plaire à certains actionnaires / fonds d’investissement en parlant de quelques indicateurs « populaires » comme l’EBITDA par exemple. Bon, je ne peux pas le blâmer, mais ce n’est définitivement pas la seule compagnie que j’ai pu voir utiliser ce genre de subterfuges. Il pourrait être intéressant de soulever ce point à René personnellement plutôt que de seulement sans plaindre. René aussi, a besoin d’un feedback.
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En premier lieu, je n’annualiserais pas le BPA trimestriel d’une société qui a une partie grandissante de ses ventes sujettes à des variations saisonnières (ventes internationales + produits insecticides bio), on a qu’a penser au $600k d’exportation retardé du Q2 au Q3. J’utiliserais plutôt les 12 derniers mois pour calculer mon Ratio C/B et j’appliquerais une fourchette de croissance réaliste sur ce chiffre pour estimé mon C/B à terme (Forward PE). Mais là on parle de préférences personnelles.
Ce que je suis d’accord par contre, c’est que l’évaluation du titre entre 20 et 25X les bénéfices, n’est pas particulièrement attrayante ou du moins, ne procure pas une marge de sécurité phénoménale sur la thèse d’investissement. Néanmoins, je trouve ça curieux de la comparer avec d’autres ‘’ specialty pharma ‘’ qui s’échangeraient à 10x les bénéfices. Plus tard, il répond qu’il voulait dire EV/EBITDA (un autre ratio ‘‘ajusté’’) mais tous ses comparables sont des multinationales milliardaires! (ENDO, Valeant, MNK, TEVA) - Ça manque un peu de sérieux, RX maintient à peine une capitalisation boursière de $100M…
Quand je regarde d’autres ‘‘specialty pharma’’ canadiennes, je vois surtout des compagnies non profitables, endettées (Tribute Pharma : TRX, Pediapharm : PDP) ou bien loin d’être dans un stade où il est possible d’évaluer le ‘‘earning power’’ de façon crédible (Knight Therapeutics : GUD).
Bref, je suis d’accord qu’il faut y croire (surtout dans le management) pour supporter cette évaluation du titre, mais pas dans son argumentaire.
- Enfin le seul point dans lequel je voudrais faire des recherches plus approfondies c’est sur le track record de René car je ne suis pas certain de saisir ce qu’il avance par:
« Rene has had some good success the last couple years, but remember this guy ran the old dog of a business nearly into the ground for 10+ years.»
Quelqu’un a une idée là-dessus ?
PS: @Snowball, je me rend compte que tu as adressé presque tous mes points dans des posts plus bas dans le thread du site, pardon si je n’ai que renchéri, je n’ai pas pris le temps d’aller jusqu’au tout dernier post, je n’ai lu que ceux de Drokos!