• On a demandé à Carlo pourquoi Cityfibre a finalement accepté de signer un contrat avec LTE et il a répondu qu’il y avait des pourparlers avec CityFibre depuis un bon bout de temps et que jusqu’à présent rien n’avait abouti. Le changement de cap est survenu quand Cityfibre a rompu les liens avec Amey qui avait reçu le contrat pour Édinbourg et qui n’a pas été en mesure de compléter le travail. À la suite de cet événement la nature des relations entre fournisseur de fibre et sous-contractant a changé au Royaume-Uni. Avant la culture était vraiment de presser le citron, mais maintenant Cityfibre se retrouve avec seulement 150000 foyers connectés sur les 5 millions qu’ils doivent compléter et il se rendent compte que pour arriver à atteindre ses objectifs, il faut que tout le monde soit gagnant gagnant.
• Il n’y a plus d’obligation contractuelle avec Virgin Media ou Gigaclear
• Les coûts d’installation, de déplacement, une portion de matériel, etc sont tous couverts par CityFibre et payable à l’avance. On parle de plusieurs centaines de milliers de dollars. Avec les anciens contrats, il n’y avait aucune garantie et tous ces coûts étaient absorbés par LTE. C’est un point important car si de futur contrat sont octroyés, ça devient une base de négotiations.
• Il y a des clauses de paiement si jamais LTE n’est pas en mesure de poursuivre ses opérations à cause de quelconque raison reliée à CityFibre…cela dit nous ne sommes pas allé dans les détails à ce niveau.
• Il reste encore quelques personnes clés en poste qui connaissent bien la réalité de l’industrie au Royaume-Uni.
• Carlo semble confiant qu’il arrivera à recruter la main d’oeuvre sans problème. Il a parlé d’affichage de poste standard mais aussi d’utiliser dans agences de placement et d’autres sous-contractants. Il y a une équipe sur le terrain actuellement pour préparer tout ça et créer des relations avec différents sous-contractants et autre.
• Advenant que d’autres contrats soient octroyés, il va toujours falloir recruter de la main d’œuvre locale (90%de l’équipe est renouvellé à chaque contrat). Une partie de l’équipe va suivre comme certains employés clés.
• Ultimement, il prévoit des marges brutes entre 35-40% pour le Royaume-Uni avec un EBITDA de 15-20%.
• Au niveau des paiements effectués par CityFibre, le délai maximal de paiement serait de 30 jours. LTE va soumettre ses factures à tous les 2 semaines, ensuite CityFibre a 1 semaine pour approuvé la facture et 1 semaine supplémentaire pour le paiement.
• Carlo semble dire que l’entreprise n’a pas besoin de financement actuellement. Il est très réticent face à l’idée d’émettre du financement avec le cours actuel de l’action alors qu’il pense être capable de le faire avec les opérations actuelles.
• Les opérations au Royaume-Uni vont commencer autour du 15 janvier 2020. Elles vont progressivement s’accélérer au fur et à mesure que l’entreprise fait des embauches et forme le personnel. Les opérations devraient être à pleine capacité à partir de mars-avril et devrait être en mesure de connecter 2000 maisons/mois donc janvier, février peut-être 1000 maisons + 7 mois x 2000 = 15 000 maisons jusqu’à la fin de l’année fiscale donc un peu plus de la moitié du contrat de 20M$
o Au total il estime 8-10M$ revenus du Canada et 10M$ pour le Royaume-Uni pour l’année fiscale 2020. Il est très confiant que 2020 sera la première année de profitabilité pour l’entreprise (pas de prévisions donnée au niveau d’un BPA)
• Il y aurait 2 cibles d’acquisition potentielle en vue au Canada. Une compagnie qui offre un service complémentaire (drilling, plowing) et avec laquelle LTE fait affaires au Canada et Carlo dit qu’ils sont très efficaces et que cette expertise pourrait aussi s’exporter pour le Royaume-Uni. L’entreprise a un chiffre d’affaires de 6M$ annuellement mais il est surtout intéressé par l’expertise complémentaire. L’autre compagnie est un opérateur de réseau qui génère 7M$ de chiffre d’affaires et ce serait dans le but de diversifier les actifs et générer des revenus récurrents. On lui a demandé comment il financerait ces acquisitions et il a mentionné que ce serait en partie de la dette et tout dépendamment du cours de l’action, possiblement une partie en équité.
o Je n’ai pas senti que c’était dans les priorités de l’entreprise mais plus une vision à moyen-long terme après avoir réussi à démontrer que l’entreprise peut générer des revenus de façon continue au Royaume-Uni tout en étant profitable. Cela viendrait aider la croissance au Canada car le potentiel est intéressant et la grosseur des contrats est beaucoup plus petite comparativement au Royaume-Uni.