VFX est un courtier en VoIP pour les marchés de l’Amérique latine et l’Afrique, faisant affaires directement avec les plus importantes compagnies de télécommunications dans ces marchés. Il y a un risque important de “mauvaises créances”, lequel peut être contrôlé par une bonne couverture d’assurances (94% des ventes sont assurées selon le dernier PR).
Le titre se transige à 3x le BPA espéré de 2015 avec une valeur nette tangible de 10 cents par action diluée selon mes calculs (réserves de 5% sur les recevables + 25% sur les inventaires + annulation du passif pour l’émission de 1,000,000 d’actions ayant eu lieu le 13 août 2014 + exercice options à 0.10$).
Fabrice Taylor en a recommandé l’achat puis ensuite la vente suite aux promesses non-tenues du management. À ce sujet, la compagnie a arrêté de sortir ses ventes mensuelles et le PDG semble vouloir être moins “promotionnel” pour se concentrer sur l’exécution.
L’opportunité:
i) La compagnie n’a pas encore annoncé avoir complété l’implémentation d’une nouvelle LOC de 10M$. Celle-ci est liée à la cible d’avoir près de 100% des ventes assurées. Une nouvelle LOC va permettre de continuer la trajectoire de croissance des ventes et améliorer les marges.
ii) Les marges brutes sont stables à 3-4% - cible de 6% à moyen terme. Le management semble vouloir prioriser cet objectif avant celui de croître les ventes, ce qui est positif (la croissance oui, mais pas à n’importe quel prix).
iii) Wild Card = segment SMS dont les marges sont théoriquement meilleures (20%). Je n’attribue aucune valeur à cette opportunité car probablement que la compagnie va devoir acquérir les relations-clients par acquisition.
Est-ce que j’ai pris une position ? Non.
Pourquoi ? Les faibles marges et barrières à l’entrée (il faut du capital et les relations, mais technologiquement facile d’attaquer ce marché) laissent suggérer que le multiple d’évaluation ne sera jamais très élevé.
Le titre n’est pas cher, mais je dois garder mon capital prêt à être déployé dans de meilleures idées à long terme.