Voici mes notes sur Kraken suite à ma conversation avec Joseph Mackay le CFO de l’entreprise:
Les prévisions pour l’année 2020 se situent à un peu moins de 30 millions en revenus et à 50 millions pour 2021. Dans 5 ans ils visent la barre des 200 millions s’ils ne sont pas acheté par un concurrent d’ici là.
Ils ne sont pas inquiet d’obtenir de nouveaux contrats dans le futur car leurs produits sont très en demande. Le risque est plutôt de ne pas être en mesure de livrer la marchandise sur les contrats existants et c’est pour cette raison que l’attention de la direction est sur l’exécution présentement.
Ils n’ont pas de difficulté à grossir l’entreprise présentement. Il y a suffisament de travailleurs qualifiés qui sortent des universités locales pour assurer la croissance de la main-d’oeuvre de l’entreprise et à date ils parviennent à retenir tous leurs employés. Le bâtiment qu’ils occuppent actuellement est assez grand pour assurer une croissance jusqu’à concurence de 80 millions de revenus et il y a un lot vacant adjacent qui pourrait être utilisé pour accroître la capacité de l’entreprise d’un autre 80 millions si le besoin s’en fait sentir dans les prochaines années.
L’initiative Ocean Supercluster leur permet d’obtenir des fonds pour leur R&D et leur permet de construire gratuitement un KATISH, THUNDERFISH etc. et ils peuvent les vendre par la suite. La seule concession est que Kraken doit octroyer un rabais de 15% sur leurs services aux clients de l’industrie pétrolière canadienne.
La nouvelle entente de 8 ans signée il y a quelque jours avec une entité inconnue va faciliter les échanges commerciaux entre eux et a une valeur minimun d’un million par année.
Un contrat majeur serait en voie d’être finalisé, il a parlé de mars et quand je lui ai demandé s’il s’agissait du contrat avec la marine danoise il m’a dit qu’il ne pouvait pas me le dire mais j’ai eu le feeling qu’il s’agissait bien de celui là. J’imagine qu’on va le savoir bientôt.
L’industrie pétrolière représente un gros marché pour eux en ce qui concerne leur division RaaS qui peut permettre une analyse des infrastructures sous-marines en 2 ou 3 fois moins de temps que la méthode traditionnelle. Leurs sous-marins peuvent également opérer dans des conditions difficiles en mer ce qui n’est pas le cas pour les autres méthodes.
Finalement on ne devrait pas revivre l’épisode problématique de l’audition des résultats annuels de l’an passé. Le problème de l’an passé étant qu’ils ont tellement pas payé cher pour l’acquisition de leur division de batteries qu’ils ont dû déclaré un gain important ce qui a retardé la publication des résultats mais c’est somme toute un problème pas trop mal à avoir.